Après quatre coups seulement les Noirs ne s’attendaient sûrement pas à apprendre qu’ils avaient déjà perdu la partie. Pourtant, tout est en place pour une combinaison classique.
1.Fb5! Dxd2 1...cxb5 revient au même. 2.Fxd2 cxb5 3.Cxb5 Les Blancs attaquent la tour a8, menaçant 4.Cxa7 Txa7 5.Td1 avec un nettoyage facile et forçant les Noirs à créer une batterie. 3...Cc6 3...Ca6 4.Cxa7 Txa7 5.Fb4 et gagne. 4.Cxa7 Cxa7 5.b4! La menace 6.b5 est maintenant imparable. 5...Cc6 Une tentative désespérée de compliquer un petit peu la position. 5...b5 est inutile à cause de 6.c4, et 5...Tb8 6.b5 Cxb5 7.Cc3 Cxc3 8.Tc1 est simple également, par exemple 8...Cxa2 9.f4 Cxc1 10.f5 exf5 11.e4 avec l’arrivée du Fc8. 6.Td1 Txa2 7.f4 Txc2 8.h4 Le plus simple. 8...Txd2 9.Txd2 Cxb4 10.Ta2 Cxa2 11.f5 exf5 12.e4 fxe4 13.g4 Fxg4 14.Rd1 Fxd1 15.Ce2 Fxe2 16.Tc1 Cxc1 17.h5#. Geerlings-Minear, FICS, 1998.

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