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"Pensez vous que ce soit une chose si difficile de faire votre signalement ?

Le chef branlant, la tête chauve,
Les yeux vairons le regard fauve,
L'air farouche d'un algonquin,
La taille lourde et déjetée,
L'épaule droite surmontée"

(Beaumarchais, le barbien de Séville)


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NoPropositionAuteur
     
1Le teint grenu d'un Maroquin,
Le nez fait comme un baldaquin,
La jambe pote et circonflexe,
Le ton bourru, la voix perplexe,
Tous les appétits destructeurs,
Enfin la perle des docteurs
VraiAdrien Spiralo
ordo
poney
 
2d'une fourque de marasquin
les jambes torses en chausses noires
et l'air flambant cuit d'une armoire

Vous ne sauriez donc être perdu ! à moins qu'une ruelle maligne ne prenne courage et s'y mêle.
ordo naja
3Il avait le regard du renard
L'oeil vous transperçait dans le noir
Il portait une balafre avec fierté
Tel un oiseau, un trophée
Il parlait doucement
Mais la peur vous tenait les entrailles
naja  
4Un costume sobre, sans prétentions,
Mêlant laine vierge et pur coton,
Qui était sale aux entournures,
Et plus crotté que vos chaussures.
Adrien Spiralonaja
poney
5d'un petit coussinet pour rétablir l'horizontalité de votre costume.
Ce n'est évidemment pas ce que nous écrirons. Ecoutez-moi plutôt : Jeune Homme timide, solidement charpenté, saura faire frémir une jeune femme coquette et attentive...
Renex Adrien Spiralo
ordo

Proposé par twingolescu
Source: théâtre de Beaumarchais, Imprimerie Nationale, collection "les meilleurs auteurs anciens et modernes" -in 16- 1864
Publié le 1er juin 2005

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Commentaire de l'auteur


twingolescu28 mai 2005, 11:44:34
je vous ai évité la didascalie

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