Finales de trois pièces (sans pions)

Depuis longtemps les joueurs de QPG se sont intéressés aux finales de trois pièces. La première tentative de catégorisation a apparemment été faite dans un article que j'ai écrit pour le Magazine Suisse d'échecs en 1991, mais le mot de la fin revient à à John Beasley qui en 1998 a rédigé un document extrêmement complet sur la base du calcul par ordinateur des bases de données pour les finales de 3 pièces sans pion.

Bases de données complètes

Tableau des résultats

En cliquant sur le lien présent dans une case vous obtiendrez un résumé de la finale correspondante, avec un diagramme et un exemple.

 
= (-+)
 = (-+)
 -+
 = / -+
 +- / -+
+-
 =
-+ / =
 /
+- / = / -+
 +-
 =
/
 /
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 +-
 =
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 +-
 = / -+
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= (+-)
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+- / =
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 +- (=)
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 +-
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 +-
 +-
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 /
+-
+-
/
/
/
 

Les finales notées « / », caractérisées par la présence d'une pièce à marche lourde dans chaque camp, ne sont en fait pas toujours sans intérêt mais à quelques exceptions près sont faciles à analyser lorsqu'elles se présentent, car elles donnent immédiatement une finale « une pièce contre une ».
Les résultats sont séparés d'une barre lorsqu'il sont à peu près de même probabilité, et sont notés entre parenthèses lorsqu'ils sont nettement moins probables, mais pas exceptionnels pour autant. Les véritables exceptions ne sont pas mentionnées, et il en existe un grand nombre (quelques exemples apparaîtrons dans la section pratique).
La finale RC/D est inclassable. En fait tous les résultats sont possibles, la nulle étant un peu plus rare que les gains respectifs. Remarquons que toutes les finales de deux pièces contre une avec une dame sur l'échiquier sont excessivement rares.
Remarquons encore que la présence d'un fou blanc et d'un fou noir de couleurs opposées garantit la nulle sauf dans les cas triviaux, et que deux fous blancs de même couleur ne gagnent pas contre le roi seul.
Logiquement l'avantage va presque toujours aux deux pièces, à l'exception du cas des deux cavaliers.